10 mythes pour atteindre 1M€ de CA
Pourquoi ça ne marche pas et ce qu'il faut faire à la place
Si tu es nouveau ici, sache que nous construisons HeroPage, un SaaS de type Landing Page Builder, de 0 à 1M€ en 1 an.
Et que je partage chaque semaine les coulisses du projet et des astuces marketing et stratégiques pour développer un logiciel SaaS 😉
Il y a 2 semaines je vous parlais de course à pieds.
Eh bien figurez-vous que je me suis mis au speedgolf récemment 😅
Un sport original et encore peu connu qui mélange golf et course à pieds.
L'idée est de jouer au golf en courant et de cumuler le temps mis pour terminer le parcours avec le nombre de coups frappés pour y parvenir.
Cela nous donne notre score, et comme pour le golf classique, le but est d'avoir le score le plus faible possible.
Sur un parcours 18 trous standard on va parcourir pas loin de 10 km et frapper environ 80 fois la balle (pour les bons joueurs. Dans mon cas on serait plutôt à 110-120 coups 😅. Heureusement que je sais courir 😂).
C'est une discipline tellement peu connue que j'ai même pu m'inscrire à l'Open de France, une compétition internationale qui se déroule début juillet à Roissy 🤩 (une grande première pour moi).
Je me suis un peu entraîné et je dois avouer que ce n'est vraiment pas facile 😅.
La course s'apparente plus à du fractionné qu'à de la course de fond du fait qu'on s'arrête régulièrement pour tirer et ramasser son équipement.
Ça donne une gestion plus difficile du cardio.
En plus de ça, bien frapper la balle quand on doit aller vite (en général pas plus de 10 secondes) et avec le coeur qui s'emballe, c'est vraiment pas évident 😅.
Mais c'est une discipline vraiment intéressante à pratiquer avec un aspect tactique très différent du golf classique.
Par exemple, il est possible, comme pour le golf, de prendre jusqu'à 14 clubs avec soi.
Mais la plupart des joueurs se contenteront de 4-6 clubs max (perso j'en prends que 2-3) afin de ne pas avoir trop de poids à supporter lors de la course.
Ce choix restreint en clubs ne nous permettra pas d'être aussi polyvalent qu'avec 14 clubs. Il y aura donc des choix à faire lors des frappes (certains coups seront difficiles car non adaptés aux clubs embarqués).
En plus de ça, chacun à son style pour porter ses clubs :
- à la main,
- dans un sac léger,
- dans un carquois,
- dans une ceinture faite maison,
- attachés à un silo qu'on va trafiquer pour le planter au sol,
- ...
Sachant qu'il n'y a que 2 règles à ce niveau : ne jamais poser son équipement sur les greens, et finir le parcours avec tous les clubs qu'on avait au départ.
Du fait qu'il faut aller vite et courir on a aussi régulièrement des choix tactiques à faire avec un compromis entre temps et précision.
Si je vais très vite à frapper je risque d'être moins précis, donc il faudra que je frappe moins fort pour garder un maximum de contrôle.
Par contre ça me fera aller moins loin et donc frapper plus de coups.
De l'autre côté, en prenant plus de temps pour frapper la balle je vais pouvoir être plus précis et donc frapper moins de coups au total.
Par contre je perds du temps.
Et ce temps est loin d'être négligeable : 20 sec / coup x 80 coups = 26 mins (36 min si je fais 110 coups 😱).
Alors que si je frappe 2 fois plus vite, mon temps global de frappe sera de 13 min, soit l'équivalent de 13 coups de moins qu'en prenant mon temps...
De la même manière, si je suis imprécis et envoie mes balles dans le décors je vais avoir du mal à les retrouver.
Je vais donc perdre 1 point (pour pénalité) + le temps que j'aurai mis à la chercher.
Bref, c'est un sport très intéressant sur le plan tactique, tout en étant physiquement plus complet que le golf classique 😁
Point sur l’avancement :
✅ L’architecture du projet est faite et permettra d’avoir un outil 100% temps réel
✅ Le moteur de génération des pages est fait
Je suis en train de travailler sur l’interface de l’éditeur
✅ Les maquettes sont faites
✅ Je suis en train de développer l’interface
✅ Gérer la liste des éléments et leur ajout/suppression sur la page
✅ Gestion du Drag&Drop des éléments sur la page
✅ Gestion des calques : affichage, Drag&Drop, etc…
Gestion des propriétés/apparence des éléments de la page
Aujourd’hui nous allons parcourir 10 mythes sur des stratégies qui permettraient d’atteindre 1M€ de CA avec votre produit.
C’est parti 🚀
1. “Nous ciblons les entreprises entre 1€ et 1M€ de CA, donc n’importe quelle entreprise“
Au départ vous n’avez pas les ressources pour cibler aussi large.
Il faut se focaliser sur une cible bien plus précise.
Ça vous permettra d’avoir un message plus clair, des commerciaux plus au point sur le pitch de vente, de la prédictivité sur les résultats attendus, etc…
Votre cible évoluera en même temps que vous.
Mais au départ il est important de se concentrer sur une cible relativement restreinte qui sera bien plus facile à atteindre.
10% d’une niche sera bien plus facile à atteindre que 1% d’un marché total.
Et donnera les mêmes résultats financiers 😉.
2. “Notre produit est un tout-en-un”
Au départ on a une vision de l’outil parfait que l’on veut faire.
Le problème c’est que cet outil parfait prend énormément de temps à créer.
Il faut d’abord se focaliser sur les 2-3 fonctionnalités les plus attendues par votre cible.
Ça vous permet de commencer à vendre plus rapidement, mais aussi de cibler plus efficacement avec un message plus précis.
Votre produit pourra toujours évoluer avec le temps 😉
3. “Nous sous-traitons la vente”
Sous-traiter la vente de votre solution est une bonne chose pour scaler.
Mais au départ c’est à vous de faire les premières ventes et d’établir le pitch qui fonctionne.
L’équipe de ventre ne va pas créer de pitch pour vous, ils ne feront qu’appliquer ce que vous leur apprenez sur votre cible.
4. “Mes prospects veulent voir tout le produit”
Lorsque vous faites des démos de votre solution ne cherchez pas à être exhaustif en présentant 100% de votre outil comme si vous cherchiez à former votre cible à son utilisation.
Au lieu de ça, concentrez-vous sur le fait de montrer la valeur de votre outil sur ce qui est important pour votre cible.
5. “Nous communiquons sur tous les canaux”
Un canal de distribution/communication prend du temps et de l’énergie à maîtriser.
Il est impossible, au départ, de tous les utiliser efficacement.
Concentrez-vous sur 1 ou 2 canaux (les plus pertinents) et faites en sorte de les maîtriser à 100%.
6. “Nous n’avons pas de concurrence”
Bon nombre de startups pensent ne pas avoir de concurrence, ou oublient 2 types de concurrents sur les 3 existants :
Les concurrents directs : ils vendent la même chose que vous (le type de concurrent qu’on identifie très bien)
Les concurrents indirects : d’autres types de solutions qui permettent de résoudre le même problème (faire le travail à la main, recruter, utiliser excel, etc…)
L’inaction (status quo) : ne rien faire pour résoudre un problème est aussi un concurrent potentiel souvent sous-estimé.
Vous avez tous de la concurrence (à minima le status quo).
Cherchez à apporter plus de valeur que ces derniers 😉
7. “Si on ne vend pas c’est qu’on est trop cher”
Être trop “cher” ne veut rien dire.
“Cher” n’est pas une valeur absolue mais relative.
Relative à la valeur apportée.
Si on vous trouve trop cher, alors il faut que vous apportiez plus de valeur.
8. “Mon produit se vend tout seul, pas besoin de marketing/commerciaux”
Non. Un produit, aussi bien soit-il, si personne en entend parler, ne se vendra pas.
Et pour qu’on entende parler de votre produit il faut du marketing ou des commerciaux.
Faire un bon produit ne suffit pas 😉
9. “Notre stratégie de pénétration du marché repose sur Google Ads et les influenceurs”
Ce sont des techniques de croissances, pas des stratégies de pénétration du marché.
Une telle stratégie repose sur :
La bonne cible
Le bon prix
Le bon message
Les bons canaux
La bonne proposition de valeur
Le bon processus de vente
Une fois que ces étapes ont été validées (vous faites des ventes), alors vous pouvez penser croissance et activer le levier Google Ads et influencuers (ou d’autres leviers).
10. “Nous avons des bêtas testeurs, nous pouvons scaler”
Ce serait passer de l’étape 1 à l’étape 3 directement.
La croissance passe par 3 étapes :
Tester et valider l’idée et le produit avec des testeurs
Tester et valider la stratégie de pénétration du marché (Product-Market-Fit)
Scaler
On ne peut scaler tant qu’on n’a pas trouvé une stratégie qui fonctionne et qui est répétable.
L’étape de bêta arrive trop tôt dans ce processus.
Voici l’article complet qui a inspiré ce post :